Marque : S.E.M.                         Modèle : Semflex Otomatic II  3.5  Type 21     Format : 6 x 6 sur film 120 

Caractéristiques : Construit de 1950 à 1951 c'est mon premier Semflex "Otomatic". Encore est t'il moyennement automatique puisque si l'armement se fait en deux coups de levier sans avoir à se préoccuper d'une lumière rouge au dos il faut toujours armer manuellement l'obturateur Orec de la seconde au 1/400 (et une pose B). Il n'est pas possible d'avancer deux fois le film sans avoir déclenché mais la surimpression se fait sans problème.

J'ai du bol car c'est une version montée en objectif Angénieux de 75 mm de focale. Les ouvertures sont de 1/3.5 à la prise de vue et 1/2.8 à la visée.

La synchro flash est exclusivement destinée aux flashes magnésiques et c'est la petite prise SEM cachée sous l'obturateur qui permet (avec un peu de peine) de connecter le flash.

Éléments d'identification selon le livre SEM et les Semflex

Elément Type
Objectif de visée Angénieux Type Z5
Objectif de prise de vues Angénieux Type X1
Focale 75 mm
Ouverture visée 2,8
Ouverture prise de vues 3,5
Obturateur Orec
Vitesses 1 à 1/400
Pose B Oui
Armement Séparé
Synchro Type I
M X M au 1/25
Dépoli type 3
Fenètre rouge type 4a
Bouton mse au point type A
Fronton type I

Première bobine de test et des problèmes de labo. J'ai l'habitude de travailler avec du révélateur Tmax. Il est prévu pour traiter une douzaine de rouleaux au prix d'une petite augmentation du temps à chaque pellicule. En principe, je passe 10 films sans problème. Hélas, cette fois le révélateur est manifestement HS au bout de 5 films (après m'avoir donné un avertissement avec le film du Traveller qui n'était pas miraculeux non plus mais j'ai accusé ce pauvre appareil). Du coup, c'est sous développé au point que j'ai même eu du mal à voir le grain du film au Scoponet. Pour le reste j'ai rarement passé autant de bandes d'essai pour arriver à un résultat assez minable. Je n'avais jamais vu de si grosses variations de résultat pour des changements de temps d'exposition aussi faibles : un vrai merdier à gérer. Voici ce que ça donne. Toutes les photos ont été prises à Dole dans le Jura.

Contrairement au mien, celui exposé sur le site de Sylvain n'a pas de viseur sportif dans le capuchon de visée.

Il figure à la page 140 de